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La Presse parle du neurofeedback!

Lisez ce que le Parisien dit du neurofeedback dynamique!

Le 3 juillet 2014 à 07h00


Cette nouvelle méthode dite innovante pourra faire sourire les plus sceptiques, elle n'en est pas moins utilisée depuis 2011 à l'hôpital parisien de la Pitié-Salpêtrière. Johanna Den Hollander, elle, pratique le neurofeedback à Bussy-Saint-Georges depuis 2009.

Préconisée notamment pour soigner l'insomnie, l'hyperactivité, les migraines, les difficultés de concentration ou d'apprentissage, cette méthode d'entraînement cérébral très répandue dans les pays nordiques semble difficile à comprendre avant de l'avoir essayée. Rien de tel qu'une démonstration.

Mais avant, pour être rassurée, une métaphore simple et efficace : « Cela fonctionne comme les bandes rugueuses sur l'autoroute : dès que le conducteur sort de sa voie de circulation, le son provoqué par la bande lui permet de réajuster sa conduite, c'est ça le neurofeedback ! » indique Johanna Den Hollander.


Une fois les capteurs posés sur le crâne, un casque qui diffuse de la musique dans les oreilles permet au cerveau de se rendre compte de ses « turbulences ». Dès que les signaux électriques sont trop déséquilibrés, en temps réel, grâce à un logiciel, la musique est stoppée et fait l'effet d'un disque rayé.


« C'est un miroir pour le cerveau, qui a une fabuleuse capacité d'autorégulation. Les coupures dans la musique le rappellent à l'ordre en le surprenant pour qu'il prenne acte de ses instabilités en temps réel, explique-t-elle, maintenant que je peux vraiment comprendre.


« Ça ne guérit pas tout mais le cerveau est mieux régulé », reprend celle qui se défend de pratiquer une activité médicale. « Je travaille en collaboration avec des psychiatres et des médecins mais je ne parle pas de patient. »


Avant de pratiquer le neurofeedback à Bussy, Johanna a enseigné dans des universités européennes. Elle continue d'ailleurs d'enseigner l'anglais à l'Ifsi (école infirmière) de Marne-la-Vallée. « Ce sont les difficultés d'apprentissage qui m'ont fait m'intéresser à ces nouvelles méthodes et je me suis formée au neurofeedback dès 2009 », explique Johanna qui travaille beaucoup avec des enfants mais aussi des adultes, comme des victimes d'accident vasculaire cérébral (AVC), par exemple.

La séance de quarante-cinq minutes coûte 40 EUR et il faut compter une dizaine de séances pour observer des résultats.

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